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Disques

Faire une sélection de disques est plus glissant que les autres listes. Une sélection de peintures le serait probablement tout autant. C’est très personnel. Et il y a une forte dimension de jugement. Il y a ce que l’on écoute, ce que l’on dit écouter et ce que l’on veut bien admettre écouter. Peut-être même y a-t-il des disques que l’on n’admettrait écouter que sur la torture. Qui admet ouvertement apprécier Frédéric François ?

A 19 ans je vivais en internat et servais de médiathèque musicale à tout le bâtiment. Des camarades que parfois je ne connaissais pas entraient dans ma chambre, prenaient des disques et marquaient à la craie sur le tableau noir du mur leur nom et ce qu’ils avaient pris. Ils rayeront leur nom eux-mêmes quand ils les ramèneront. Les nouveaux venus jugeaient souvent ma collection en deux temps. “Mais tu écoutes vraiment des truc pourris” venait d’abord. Le jugement de l’adolescent qui croit ses goûts musicaux supérieurs tombait en premier. Une minute plus tard venait “Ah ! Tu as celui-là. J’adore. Et tu as celui-là aussi. Incroyable !”. La raison était simple : j’avais tout. Chaque semaine je débarquais moi-même chez un de mes camarades pour lui demander ses 10 disques préférés. Ma collection était l’accumulation des disques préférés autour de moi. Ma ligne directrice ? “Si quelqu’un peut aimer profondément une œuvre, alors moi aussi”.

La liste ci-dessous est différente de ma collection d’alors. C’est ce qui me touche personnellement. Pour une raison ou pour une autre.

Les disques

Queen Greatest hits I & II. On le présente plus, c’est l’un disque le plus vendu au monde. Le groupe star des années 80 combine une musique de stade efficace à la virtuosité technique avec une touche de poésie chorale due à la variation des auteurs des titres au sein du groupe. Souvent imité, jamais égalé.

Statbat Mater, Pergolesi.

Thieves in the night.

The XX.

Nocturnes, Chopin.

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