Le cinquième ouvrage des éditions Curatus est disponible. Il s’agit d’un guide pratique pour gagner un temps précieux et augmenter le bonheur de tous en milieu professionnel. A lire d’urgence !

Réaliser un diaporama vous prend des heures ? Accélérez !
Votre boss vous fait refaire vos pages ? Anticipez les demandes !
Vos équipes écrivent des pages incompréhensibles ? Formez-les !
Vos collègues s’infligent des lectures pénibles ? Aidez-les !
Vous faites mourir d’ennui votre entourage ? Changez cela !

 

« You’ve already seen enough dull PowerPoint slides to last yourself a lifetime. So why, when it’s your turn behind the lectern, do you boot up the same old speech? »
Extrait de l’article Death by PowerPoint

Souvent décrié, parfois haï… et pourtant tellement utilisé !

Document de travail, présentation à la direction, support de conférence, argumentaire de vente, circulaire d’information… Le diaporama est support de réflexion, accompagnateur de courriel, ou décor de visioconférence ; protéiforme, PowerPoint est partout.

Celui qui le fabrique est bédéiste et conteur. Un diaporama est une succession de supports fixes avec ou sans texte ; c’est de la bande dessinée ! Quand un orateur le présente et raconte une histoire, c’est un conte, un discours ou du théâtre. La planche du diaporama est le décor et l’intervenant est l’acteur sur scène.

Le diaporama est un des arts les plus pratiqués et les plus consommés. Combien d’heures passées chaque jour au monde à fabriquer des pages horizontales ? Combien de pages lues ? Faites les calculs. Les chiffres donnent le vertige.

Chronophage à écrire, généralement difficile à comprendre sans accompagnement oral, rarement réussi… Nous savons tous à quel point nos collègues sont de piètres artisans de présentations horizontales. Et nous ? Sommes-nous meilleurs ?

C’est la question que pose la journaliste américaine Angela Garber qui est à l’origine de l’expression « Death by PowerPoint » dans l’article éponyme : nous qui avons subi tant de mauvaises présentations dans notre vie, comment se fait-il que lorsque c’est notre tour de prendre la parole, nous infligions la même chose à notre auditoire ?

Peut-être est-ce parce que les conseils qu’on nous a donnés à ce sujet sont insuffisants. Nous pensons en savoir assez, mais nous en savons assez peu. Après tout, l’article suscité ne contient que quelques conseils limités et, même s’il se veut sérieux, il est amusant de noter qu’il est daté… d’un premier avril !

Alors, comment créer de meilleurs supports pour de meilleures histoires ? Comment lire de meilleurs documents ? Pouvons-nous gagner du temps à les créer ?

De nombreux manuels existent quant à la rédaction de bons supports de présentation. En avez-vous lu quelques-uns ? Ils proposent pour la plupart de prendre exemple sur Steve Jobs, une présentation TED ou l’art des jardins zen… Ils véhiculent en général quelques idées simples et souvent bien illustrées comme :

  • Préférez les images au texte (elles créent une ambiance)
  • Favorisez les textes courts (on doit vous écouter, pas vous lire)
  • Ecrivez gros si vous écrivez (on doit pouvoir lire de loin)
  • Simplifiez vos illustrations (on doit comprendre dans l’instant)
  • Adoptez un design soigné (c’est le décor de votre intervention)
  • Limitez le nombre de diapositives (mieux vaut trop court que trop long)
  • Etc.

Les conseils ci-dessus sont très pertinents dans un contexte finalement rare pour la plupart d’entre nous : le support d’une conférence que vous avez déjà donnée de nombreuses fois et allez continuer à donner. Ils supposent que la présentation est surtout le décor d’un discours de grande qualité. Si c’est votre cas, ils vous aideront !

Mais celles et ceux qui utilisent PowerPoint à titre professionnel savent qu’il existe de très nombreuses autres situations. La plupart d’entre nous n’organisons que peu de conférences dans l’année. Et nous ne pouvons que rarement consacrer le temps nécessaire à répéter un discours jusqu’à être capable de réaliser un show à l’américaine.

Si votre document horizontal est plutôt un support de travail qui a vocation à rassembler les réflexions d’une équipe, si vous ne le présenterez qu’une fois à un petit groupe ou s’il s’agit d’une thématique complexe qui se prête mal à la scène… Ces conseils simplistes peuvent être contre-productifs !

Conter pour compter vous propose de prendre le contre-pied des manuels qui prônent la simplification pour décrire une méthode complexe, mais facilement applicable. Complexe car il s’agit de différencier 8 archétypes de présentations, dix types d’intention sur une page, dix types de pages et de choisir parmi une dizaine de manière de raconter une histoire pour s’adapter à plus de 3200 audiences différentes (si si…). Facilement applicable car l’ouvrage propose un ensemble de checklist dont chaque point est simple à mettre en œuvre.

Prêt à faire la différence ? Il y a certes 200+ points dans les checklists et c’est un peu plus complexe que “Les 7 secrets d’une présentation parfaite”… Mais nous savons tous que promettre “7 secrets” est un mensonge. Bonne nouvelle cependant, on en fait le tour en 9 chapitres :

1. Plancher – Nous nous intéresserons d’abord aux règles d’une bonne page de document, sur le fond et sur la forme. Et si jamais vous pensez que ces règles diffèrent selon le type de page, vous anticipez déjà sur les chapitres suivants !

2. Documenter – Nous détaillerons huit types de diaporama (Keynote, pitch, workshop, thesis, tell, compendium, factpack et scoring) et déterminerons lequel est le plus adapté en fonction de votre audience et de votre objectif. Nous conclurons que le compendium est un choix intermédiaire robuste lorsqu’il s’agit de réfléchir ou de préparer la matière à des formats plus illustratifs. Cet ouvrage s’intéresse plus particulièrement à cette catégorie de documents.

3. Investiguer – Nous parcourrons sous forme de checklists les quelques dizaines de principes qui font en général un bon document de compendium. Il faudrait en fait huit checklists : une par type de diaporama. Et encore ! Chaque checklist devrait elle-même être adaptée au contexte et à votre situation précise. Pour simplifier, nous vous proposerons les règles d’un document efficace de réflexion. En fonction de votre situation, vous pourrez décider de les appliquer ou non à vos prochaines créations.

4. Vouloir – Nous nous intéresserons à l’intention d’une slide, aux catégories d’intention et au choix du type de page selon le message que l’on souhaite faire passer. Ce sera l’occasion de définir dix types de page à illustrer.

5. Illustrer – Nous entrerons dans les détails des règles et principes pour dix catégories de planches horizontales : couverture, synthèse, sommaire, schéma, page de texte, page de liste, graphique, images, mix et même killer slide (concept expliqué dans le chapitre). A chacune ses règles !

6. Conter – Nous partagerons quelques principes de narration pour être efficace dans une communication professionnelle. Il s’agira de donner quelques pistes ettechniques qui fonctionnent dans la majorité des cas et de mettre une emphase particulière sur la communication auprès d’une équipe de direction générale.

7. Compter – Nous proposerons un focus sur un type d’audience particulier : la direction générale. Comment parler aux membres d’un comité exécutif ? Qu’est-ce qui change par rapport aux autres audiences ? Quelles sont leurs spécificités et leurs questions les plus courantes ?

8. Relire – Nous reviendrons aux checklists autour des points de vigilance pour la relecture.C’est l’étape qui a peut-être le meilleur retour sur investissement : l’ignorer peut coûter cher ! Comme elle paraît scolaire et peu agréable, beaucoup d’entre nous l’ignorons. Dommage…

9. Progresser – Nous suggérerons quelques lectures pour aller plus loin. Un excellent conteur moderne sait investiguer un contenu, écrire dans les règles de l’art, réaliser une bonne performance d‘orateur… Nous évoquerons cela au travers d’une série d’ouvrages à connaître pour parfaire ses pratiques.

Pas convaincu ? Cliquez ici pour la description du livre. Convaincu ? Cliquez ici pour aller plus loin.

Bons contes !


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